VENDREDI 5 OCTOBRE // BRASSERIE LE 1802
DE BACH À BACCHUS : DÉCLINAISONS SUR LE MENU BACH
Récital de clavecin, Michaël PARISOT
20h00
CONCERT
Jean Sebastien Bach : l’appétit de la jeunesse !
Le génie de Bach n’est pas une génération spontanée et sa musique s’est nourrie de nombreuses influences dans sa jeunesse , influences qu’il sut d’abord digérer pour les intégrer à son propre langage musical…
Durant son adolescence, Bach a pu étudier ses prédécesseurs germaniques, au milieu desquels Jan Pieterszoon Sweelinck occupe une place tutélaire, bien qu’il fut organiste de la Oude Kerk d’Amsterdam: parmi ses nombreux élèves il devait former de nombreux organistes allemands, dont Samuel Scheidt.
• Jan Pieterszoon Sweelinck : variations sur »Mein junges Leben hat ein End »
Lors de son adolescence, il fréquenta la bibliothèque du château de Celle, lieu de résidence d’une duchesse français exilée : il put y copier la musique des maîtres français du grand siècle et en fut durablement influencé pour le style de son ornementation ; il a recopié de sa main la table d’ornements de Jean Henry D’Anglebert, claveciniste de la chambre du Roi
• Jean Henry D’Anglebert : Prélude en ré, Passacaille d’Armide de Lully
Mais le grand choc de ce jeune homme avide fut sa rencontre à Lübeck avec le maître de la Marienkirche, Dietrich Buxtehude, auprès duquel il resta étudier quelques mois.
• Dietrich Buxtehude : Praeludium manualiter en sol
De retour dans ses terres, et armé de toutes ses nourritures intellectuelles, le voici prêt à produire ses premiers chefs d’oeuvre, véritables hommages au style de Buxtehude.
•Johann Sebastian Bach : Toccata en ré min