SAMEDI 21 OCTOBRE

CAFÉ, MIGNARDISES ET VARIATIONS GOLDBERG

Une légende relayée par Forkel, le premier biographe de Bach, veut que le baron de Keyserling, ambassadeur de Russie à Dresde, qui souffrait d’insomnies, avait demandé à J.-S. Bach en 1741 quelques morceaux « d’un caractère doux et gai qu’il pût faire jouer par son claveciniste Goldberg (élève de Bach). Quoi qu’il en soit, Bach fait de cette Aria avec trente variations l’un des monuments du clavier où l’habileté technique, la rigueur de la composition, s’allie à la plus libre fantaisie, comme dans le Quodlibet final qui superpose un choral, une chanson déjà illustrée par Sweelinck (voir Concert du 5 octobre) et une chanson populaire : Les choux et les raves m’ont fait fuir, je serais resté si seulement ma mère avait mis de la viande ».

Un siècle plus tard Mendelssohn compose ses magnifiques Variations sérieuses en hommage à Beethoven autant qu’à Bach. En grand connaisseur de l’oeuvre du Cantor, il montre ici les mêmes qualités de rigueur et d’imagination que son illustre prédécesseur.

16h00
CONCERT / BRASSERIE DU COMMERCE

• J. S. BACH, Bach, Extraits des Variations Goldberg BWV 988, (1742)
• F. MENDELSSOHNVariations sérieuses op. 54, (1842)

Glawdys Wild, piano