MARDI  15  OCTOBRE

     20 h – Besançon, Eglise de la Madeleine

   

DE J.S. BACH A MAX REGER
par
Irénée Peyrot, orgue
Choeur Schütz
direction  Jean Mislin

Max Reger
Prélude et fugue en do majeur op. 7/1
Prélude en ré mineur op. 65/7
Scherzo op. 65/10
Transcription : J.S. Bach, Fantaisie chromatique en ré min
Choralphantasie Freu dich sehr, o meine Seele  op.30

Mendelssohn
Psalm 100, a capella

Brahms
Geistliches Lied op. 30, avec orgue

Max Reger  :
3 choeurs op. 138, a capella

Brahms
Begräbnisgesang op. 13, avec orgue

(l’ordre des œuvres reste à définir)

Tarif : 15 € / 8 €

Un musicien conservateur …
… et moderne. L’avis d’un expert :
Les plus grands maîtres de la forme (Mozart et Beethoven, par ex.) aiment les constructions thématiques libres et audacieuses, et ne sont pas du tout enclins à se limiter à des combinaisons de mesures paires … Combien cette capacité a été perdue dans la musique romantique … La seule exception – à part Schoenberg – est Reger, qui préconise une construction assez libre qui, comme il le dit, rappelle la prose. En fait, c’est la seule raison, affirmerais-je, du manque relatif de popularité de sa musique car ni les autres attributs de son écriture thématique, ni son harmonie, ni son écriture contrapuntique ne sont susceptibles d’empêcher la compréhension de son langage musical.
Alban Berg (1924)

Parti du matériau commun de tous les romantiques, Max Reger raffine toujours plus, rajoute hardiment de la couleur, élabore des accords complexes dont certaines pages tirent une vibration presque impressionniste, pratique des raccourcis inattendus et déconcertants, multiplie le méandre chromatique, sans pour autant franchir la barrière qui le maintient dans le monde tonal.
Guy Sacre, La musique de piano (Robert Laffond)

Grâce à son tempérament créateur et à son immense savoir, il insuffla une vie nouvelle et un sens nouveau aux formes classiques de la sonate, de la fugue, de la suite et de la variation… Reger est un homme de son temps, son âme est l’âme déchirée de conflits du romantique « fin de siècle ».
Heinrich Strobel, in Histoire de la Musique (Pléïade – Gallimard)