16 h 30

Avant-concert : Conférence par André Ferrer

     Vauban au château de Joux

Spectacle musical

     Les chants de Vauban

               par

     Reflets du Baroque  , direction Antoine Virard 

•           Émilie Pierrel et Antoine Virard, traverso baroque
•           Chantal Baeumler, viole de gambe
•           Julien Wolfs, clavecin
•           Anthony Lo Papa, chant

     Sylvain Pluyaut, orgue

     François Costagliola, comédien & scénographe

Oeuvres de Étienne Moulinié, Michel Lambert, Michel de la Barre, François Couperin, Gaspard Le Roux, Jean-Baptiste Lully, Jean-Philippe Rameau, Claude Balbastre … et improvisations.

Textes de Sébastien Le Preste de Vauban et François Costagliola

1690. Vauban commence les travaux de transformation du fort de Joux. Nous sommes à l’apogée du prestige et des conquêtes territoriales du « roi soleil ». Pourtant la situation du peuple, particulièrement dans les provinces du nord est dramatique, la famine menace. Vauban s’interroge… Nous le découvrons un soir dans une auberge où il fait halte pour la nuit, plongé dans ses rêveries. Lui reviennent alors en mémoire tous ces « chants tristes et touchants » qui ont toujours accompagnés ses moments de « gloire ». Arrive un inconnu, la conversation s’engage …

Orgue de Mouthe (Jean-François Muno, facteur d’orgues)

L’orgue de MOUTHE est le parfait témoin de la production de Frères CALLINET de Rouffach. On ne peut préciser exactement sa date de construction, vraisemblablement 1840/42. Orgue proche esthétiquement de Lons le Saunier et Montbrison par exemple.

La composition (17 jeux) est la suivante : 

1 clavier unique de 54 notes :

• cornet 5 rangs
• montre 8
• prestant 4
• bourdon 16
• salicional 8
• bourdon 8
• flûte 4
• nazard 2 2/3
• doublette 2
• fourniture 4 rangs
• trompette
• clairon

1 pédalier de 18 notes :

• bourdon 16
• flûte 8
• flûte 4
• trompette
• clairon

Peu modernisé au début du 20ème siècle, cet instrument a été entretenu par l’entreprise HARTMANN / DELOYE jusqu’en 1980 environ.

Classé monument historique, la restauration menée par la DRAC de Besançon a été conçue et pilotée par Michel CHAPUIS rapporteur et Claude AUBRY technicien-conseil.

Cette restauration a été confiée à la Manufacture d’orgue de Franche-Comté (J.F. Muno). Elle a permis un retour à l’harmonie d’origine avec un travail conséquent effectué sur la tuyauterie – apport de 220 tuyaux neufs.

Typé, cet instrument a conservé son identité.