Samedi 15 septembre – 16 h

SAINT-LÉGER VAUBAN ,  Église

FABLES : La Fontaine s’invite chez Vauban –  spectacle musical

 16 h 00

     Avant-concertExposé de Jean-Marie Roueche

     Quelle est l’actualité de Vauban ?

16 h 45

     FABLES   spectacle musical

Musiques et danses autour des Fables de La Fontaine : extraits récités et mis en musique des célèbres fables animalières

     par

     Le Cortège d’Orphée :

  •         Léo Vermot-Desroches, ténor & direction
  •         Camille Antoinet, violon
  •         Parsival Castro, théorbe

    François Costagliola, comédien

Ce concert est organisé conjointement par le festival Les Jeux du Baroque et l’association Les Amis de la Maison Vauban, dont le but est de faire découvrir la vie et les œuvres de Vauban.

  • Robert de Visée : Suite en sol majeur
  • Jacque-Martin Hotteterre dit Le Romain : Première suite du Premier livre de pièces pour la flûte traversière et autres instruments avec la basse
  • Louis-Nicolas Clérambault : Le corbeau et le renard, Le loup et l’agneau, Les deux chèvres, La fourmi et la sauterelle , Le rat et l’éléphant
  • Nicolas Racot de Grandval : La matrone d’Ephèse
  • … et plusieurs Fables jouées par François !

Éblouissante galerie de personnages inspirée d’Ésope, les Fables de La Fontaine proposent un regard sans complaisance sur la société du Roi Soleil, avec ses vaniteux, ses ridicules, ses pragmatiques, ses violents, ses imbéciles et ses innocents. On connaît moins l’influence de Pétrone sur le poète, qui emprunta à son célèbre Satyricon la Matrone d’Éphèse, dont la mise en musique par Nicolas Racot de Grandval sert de fil conducteur à ce spectacle. Les airs tirés des Fables par Louis-Nicolas Clérambault y alternent avec quelques-uns des vers les plus admirés de la langue française, accompagnés de pages de Jacques-Martin Hotteterre « le Romain » et Robert de Visée, pour un moment malicieux et raffiné.

         C’est dans l’église Saint-Léger que Jean-Baptiste Leprestre, futur marquis de Vauban, sera baptisé le 15 mai 1633. Fils d’un seigneur morvandais, Jean-Baptiste quittera son village de Saint-Leger-du-Fousseret (devenu en 1867 sur décision de Napoléon III, Saint-Léger-Vauban) à l’âge de 16 ans. A 20 ans, il est « ingénieur ordinaire » et se fait remarquer par le marquis de Louvois. A 45 ans, il est nommé Commissaire Général des Fortifications du Royaume et installe l’un de ses ateliers des plans et reliefs au château de Bazoches, tout proche de Saint-Léger, qui aujourd’hui encore appartient à ses descendants et mérite un détour. 5 ans avant sa mort, il est fait « maréchal de France » par le Roi Soleil: une carrière étonnante pour ce fils du Morvan.

         L’église Saint-Léger doit sa décoration originale au sculpteur-verrier-émailleur Marc Hénard, qui s’est fait connaître par ses travaux à la célèbre abbaye de la Pierre-qui-Vire toute proche.